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On déménage,
viens !
Les Slaves pensent que la prospérité et le bien-être ne pourraient pas exister dans une nouvelle maison tant que cet esprit protecteur ne serait pas là.
En déménageant, il faut inviter le Domovoy à suivre la famille dans la nouvelle izba. Pour le déménager, on utilise des souliers spéciaux, que l'on dépose vers le dernier jour dans un coin, afin qu'il y entre. Ne reste qu'à le transporter. Mais le Domovoy est souvent attaché à ses habitudes, et cela n'est pas toujours facile. des incantations pour faciliter éventuellement cette tache existent. |
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Dans d'autres régions de l'Est, il suffit de transporter le feu, quelques cendres, charbons noirs et charbons ardents de l'ancienne demeure, et d'allumer le feu avec dans le nouvelle âtre, pour que le Domovoy déménage.
Traditionnellement, Parmi les premiers objets que l'on amène dans la nouvelle demeure, sont une icône religieuse dans une main, et du pain avec du sel dans l'autre, comme offrande au Domovoy ancien ou nouvellement installé.
Parfois, il se peu par accident, qu'un Domovoy soit déjà présent dans la nouvelle habitation, deux "Domoviki" (pluriel de Domovoy) se trouvent ainsi cohabiter dans la même maison et cela pose un problème car ils revendiquent tout deux l'autorité et se chamaillent.
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Des personnes ayant vécu cette situation ont rapporté que quand cela arrive, il se produit une grande agitation chaque nuit, rendant la vie et le sommeil impossibles. Ils ont vu ci et là des pots se frapper, des choses bougés, d'autres sont jetés, et les animaux sont comme éffleurés et dérangés, le tous apparemment sans raison. Cela s'explique par des escarmouches entre les deux esprits.
Quand les habitant de cette demeure n'en peuvent plus de fatigues et d'entendre ces activités nocturnes, il faut pour se débarrasser de cette situation, que le maître ou la maîtresse de maison frappe fortement avec un balai contre les murs en faisant le tour de la maison et en criant pour qu'un des esprits parte : "Domovoy première génération de balai, aidez-moi à chasser loin cet intrus.".
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